Quelles sont les causes de la bactérie E. coli chez les poulets ? Comment la traiter ?

Avec l'arrivée du printemps, les températures ont commencé à se réchauffer, tout est revitalisé. C'est une période propice à l'élevage de poulets, mais c'est aussi un terrain fertile pour les germes, notamment en raison des mauvaises conditions environnementales et de la gestion laxiste des élevages. Nous sommes actuellement en pleine saison des infections à E. coli. Cette maladie est contagieuse et difficile à traiter, ce qui représente une menace sérieuse pour l'efficacité économique. Il est important pour les éleveurs de poulets d'être davantage sensibilisés à la nécessité de la prévention.

 

Premièrement, quelle est la cause réelle de la maladie à E. coli du poulet ?

Tout d'abord, l'hygiène du poulailler est l'une des principales raisons. Un poulailler non nettoyé et ventilé pendant une période prolongée peut entraîner une concentration excessive d'ammoniac, propice à la prolifération d'E. coli. De plus, un poulailler non régulièrement désinfecté, associé à un environnement d'alimentation inadéquat, constitue un terrain propice à la prolifération des germes et peut même déclencher des infections à grande échelle chez les poules.

Deuxièmement, il ne faut pas négliger la gestion de l'alimentation. Dans l'alimentation quotidienne des poulets, un déséquilibre nutritionnel prolongé, ou une alimentation moisie ou avariée, peuvent réduire leur résistance, favorisant ainsi la prolifération d'E. coli.

De plus, la complication d'autres maladies peut également induire une infection à E. coli. Par exemple, les mycoplasmes, la grippe aviaire, la bronchite infectieuse, etc. Si ces maladies ne sont pas contrôlées à temps, ou si la maladie est grave, elles peuvent également conduire à une infection à E. coli.

Enfin, une médication inadaptée constitue également un facteur causal important. Lors du contrôle des maladies des poulets, l'abus d'antibiotiques ou d'autres médicaments peut perturber l'équilibre de la microflore, augmentant ainsi le risque d'infection à E. coli.

 

Deuxièmement, comment traiter la maladie à E. coli du poulet ?

Une fois la maladie détectée, les poulets malades doivent être immédiatement isolés et un traitement ciblé doit être mis en place. Parallèlement, les mesures préventives doivent être renforcées pour éviter toute propagation de la maladie. Voici quelques suggestions de programmes de traitement :

1. Le médicament « Pole Li-Ching » peut être utilisé pour le traitement. Son utilisation spécifique consiste à mélanger 100 g de médicament à 200 kg d'aliment, ou à ajouter la même quantité à 150 kg d'eau de boisson destinée aux poulets malades. La dose peut être ajustée en fonction de la situation.

2. Une autre option consiste à utiliser de la poudre de sulfachlorodiazine sodique, administrée par voie interne à raison de 0,2 g de médicament pour 2 kg de poids corporel pendant 3 à 5 jours. Pendant le traitement, veiller à ce que les poules malades aient suffisamment d'eau à boire. En cas d'utilisation prolongée ou à forte dose, il est recommandé de l'associer à d'autres médicaments, sous la supervision d'un professionnel. Il convient de noter que ce traitement ne convient pas aux poules pondeuses.

3. L'utilisation de poudre soluble de chlorhydrate de salafloxacine peut également être envisagée en association avec des médicaments pour le traitement des maladies intestinales chez les poulets afin de contrôler conjointement la colibacillose du poulet.

 

Au cours du traitement, outre les médicaments, il convient de renforcer les précautions pour éviter tout contact entre les poulets sains et les poulets malades et leurs contaminants afin d'éviter toute infection croisée. De plus, le traitement de la maladie à E. coli du poulet peut être choisi parmi les options ci-dessus ou par l'utilisation d'antimicrobiens pour le traitement symptomatique. Cependant, avant d'utiliser des antimicrobiens, il est recommandé de réaliser des tests de sensibilité aux médicaments et de sélectionner les médicaments sensibles pour une utilisation alternative et rationnelle afin de prévenir la résistance aux médicaments.

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Date de publication : 10 avril 2024